Une robe cousue d’or, brillante et auréolée de reflets verdâtres. Cette tonalité prend de l’intensité avec l’âge. Son bouquet réunit aubépine, raisin mûr, pâte d’amande, noisette, ambre, citronnelle, pomme verte. Les arômes lactiques (beurre, croissant chaud) et minéraux (silex) sont habituels, ainsi que le miel. On ne distingue plus le corps et le bouquet, tant structure et harmonie se fondent en une unité parfaite. Onctueux et ferme, il possède toutes les grâces sous un caractère flexible !
Concentration et grande race font l’étoffe du Meursault. Tout en équilibre basé sur le gras et l’acidité. Cette grande complexité aromatique, alliée à un style épuré, demande des mets délicats mais également riches, d’où un penchant naturel pour les viandes et poissons nobles et de belles textures. Sans les dominer, il les transcende, c’est le cas des belles pièces de veau ou de volaille en sauce blanche sublimées par la texture onctueuse du vin et par sa longue acidité distinguée. Encore mieux, la langouste, les grosses crevettes sauvages, puissantes en saveur et fermes, voire croquantes sous la dent lui rendront un hommage mérité et équilibreront son opulence. Les poissons blancs fermes comme la lotte, seront également de la fête. Même les fromages bleus et le foie gras l’adoptent au premier essai.
Servir frais, pas froid! 12 à 14°!